Accueillir l’écart sans s’épuiser à combler la distance.

Quand on commence à se réveiller à soi-même, à son intériorité, à sa lumière, on a souvent une envie très naturelle : partager.

On veut que les autres voient ce qu’on voit. Qu’ils comprennent ce qu’on ressent. Qu’ils s’ouvrent, qu’ils s’éveillent, qu’ils réalisent, comme nous.

Mais parfois, souvent, ça ne prend pas. L’autre regarde ailleurs. Il ne sent pas ce que tu sens. Il vit dans un autre plan de conscience. Et tu le vois, tu le sens, et ça peut faire mal.

Et là, tu as le choix.

Tu peux forcer, parler plus fort, insister, expliquer, et même prouver. Mais tu risques de t’épuiser, ou de blesser … Toi et lui. Ou alors… tu peux respirer, et accueillir.

Leur moment viendra peut-être. Ou pas. Et c’est OK !

OK, ça ne veut pas dire "je m’en fous".

OK, ça veut direJe ne suis pas là pour te changer. Je ne vais pas nier ce que je vis pour te rassurer. Je continue mon chemin, même si tu ne marches pas avec moi.

Tu n’es pas responsable du moment de l’autre. Tu es responsable de ton état, de ton énergie, et de ton exemple.

Ta lumière n’a pas besoin d’approbation pour éclairer.

Ceux qui doivent la voir, la verront. Pas toujours maintenant, parfois bien plus tard, ou parfois jamais. Et tu sais quoi ? L’amour reste entier, le respect reste vivant. Et toi… tu restes libre.

Pour résumé : 

Tu n’es pas ici pour éveiller les autres à ton rythme.
Tu es ici pour être toi, profondément.
Et rayonner ce que tu as intégré, en silence si besoin.
Avec amour. Sans attente.
Et si un jour… ils te rejoignent, tant mieux.
Sinon … C’est OK aussi.

Précédent
Précédent

L’épigénétique : quand la vie modifie les gènes

Suivant
Suivant

Il n'est jamais trop tard : une invitation pour toutes les générations